ViVrE sA vIe SaNs S'oCcUpEr DeS aUtReS

Mercredi 13 mai 2009 à 13:36

 
Avec le profond regret de ne pas avoir une véritable famille.

Moi, cet être (presque) adulte, cette soeur absente par manque de temps, ce demi-frère inconnu, ce père renié par colère, cette mère travaillant à 100 % pour subvenir aux besoins de : moi, cet être (presque) adulte et cette soeur absente par manque de temps. Moi, cet être (presque) adulte entend une mère qui se plaint, qui pleure de devoir tout gérer. Cette mère se demandant comment est-ce qu'elle va s'en sortir avec ce 100 % et cette obligation de tout gérer pour le "bien-être" de cette famille qui n'en est plus une depuis longtemps.

Moi, cet être (presque) adulte qui ressent une telle culpabilité de vouloir étudier. 
Moi, cet être (presque) adulte qui doit écouter et conseiller dans l'intérêt de cet équilibre quotidien.
Moi, cet être (presque) adulte qui se voit souvent oublié, ignoré lorsqu'on n'a plus besoin de lui.
Moi, cet être (presque) adulte qui souffre intérieurement et qui ne sait plus vraiment pour quelles raisons.
Moi, cet être (presque) adulte qui cache ses sentiments afin de ne pas déstabiliser ces faux semblants.
Moi, cet être (presque) adulte qui semble si heureux.

Cette soeur absente par manque de temps a pu trouver une sorte de "nouvelle famille unie" à travers une relation amoureuse persistante depuis bientôt 6 années. Ce demi-frère inconnu ne manifestant aucuns intérêts pour connaître cet être (presque adulte) même si ce dernier lui en a déjà donné la possibilité et lui a déjà témoigné l'envie. Ce père renié par colère, orgueilleux ne pourra jamais reconnaître ses tords et reniera, de toute manière à son tours, cet être (presque) adulte à cause de son orientation sexuelle. Cette mère travaillant à 100% pour subvenir aux besoins de cet être (presque) adulte et cette soeur absente par manque de temps oublie que cet être (presque) adulte se retrouve seul, sans aide, lorsqu'elle va rejoindre son fiancé et qu'ils rejoignent ces deux, cette belle-famille méconnue. 

Lorsque je vois des familles "unies", j'ai un tel pincement au coeur. Il y a juste ma mère que je fréquente régulièrement, mais je l'entends toutes les semaines se plaindre de sa condition de vie. Déjà ma soeur étudie et j'ai envie de suivre le mouvement. Néanmoins, elle est la seule à nous "financer". 
Certaines fois, j'aimerai partir, m'enfuir. Afin de faire mon propre chemin, construire mon propre chemin. Vous ne pouvez pas vous rendre compte combien c'est difficile d'entendre ma mère. Elle ne se rend pas compte combien c'est lourd pour moi. Il y a très longtemps, nous parlions ensemble, avec ma soeur pendant ses très rares apparitions, j'exprimais mon sentiment d'être comme un poids pour notre mère et ma soeur s'est mise à dire la même chose. Seulement, il y a un détail qui change tout entre nous deux : elle est chez son copain tout le temps et elle n'a pas à entendre notre mère. 

Je suis seul, je suis malheureux. Je me rabaisse parce qu'au fond, j'ai l'impression de ne pas mériter le bonheur ni l'amour. J'aurais eu besoin d'un grand frère dans ce début de vie. J'aurais eu besoin d'une présence inconditionnelle. Pourtant, je suis là à vous écrire des articles qui se répètent souvent. Vous êtes peut-être comme mon grand-frère après tout, vous êtes sans doute ma seule écoute.

Ce que j'aimerai ? J'aimerai partir pendant de nombreux mois. Commencer quelque chose de nouveau dans une nouvelle condition et arrêter de sourire pour faire semblant, mais sourire parce que je suis vraiment heureux.

Aussi de ma famille ?
Que cette soeur absente par manque de temps vienne plus souvent parce que les liens commencent de se couper depuis.
Que ce demi-frère inconnu s'intéresse enfin à moi afin de tisser petit à petit cette relation de frère que j'ai tant besoin.
Que ce père renié par colère reconnaisse enfin que ce qu'il a fait est mal et qu'il partage une relation dite normale avec ma mère sans crier.
Que cette mère travaillant à 100% pour subvenir aux besoins de ma soeur et de moi trouve enfin un équilibre lui permettant de diminuer ce 100 % afin de s'épanouir pour que ses plaintes se transforment en joie.

Moi, cet être (presque) adulte se sent comme un fils unique avec sa mère seule qui doit travailler dur afin de s'en sortir. 
Moi, cet être (presque) adulte sent qu'en persistant dans cette condition de vie, cela le détruira. 

Issue de secours ? la porte de derrière...




http://something.cowblog.fr/images/news3681.jpgDesperate Housewives... 

Par Heart.Of.St0ne le Mercredi 13 mai 2009 à 13:47
Il n'y a que dans les films où la famille est parfaite je pense.
Peut être qu'une fois que tu ne vivras plus avec elle ce sera un peu mieux ..
Je sais que moi ça à aidé :s
essaye de l'aider comme tu peux :s
Par something le Mercredi 13 mai 2009 à 13:59
Je sais bien qu'il y a que dans les films où les familles semblent parfaites... Je ne parle pas forcément de la perfection, mais des familles unies...
Merci pour ton message Heart.Of.Stone :)
Par Heart.Of.St0ne le Mercredi 13 mai 2009 à 14:51
oh je l'avais biens compris :s pardon si j'ai mal exprimé les choses :s
 

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