Certaines fois, je m'étonne de revoir des anciens articles reflétant toujours les mêmes problèmes : un père détesté et absent, une homosexualité-bisexualité difficilement vécue, une solitude profonde et une perpétuelle remise en question. Je me rends compte d'être maintenu dans ce cercle vicieux sans vraiment trouvé de solutions concrètes. Je me pose de plus en plus la question si je ne devais pas me rendre dans un centre psychiatrique afin de soigner mon mal-être personnel. Etre enfin pris en charge par des spécialistes, qu'on s'occupe une fois de moi, vraiment de moi. Je suis toujours le bon ami qui est là pour les autres, à l'écoute, présentant de l'empathie et de la discrétion. Néanmoins, je ne peux m'ouvrir avec personne. Je me tais et je fais en sorte de montrer une image épanouie de moi. Seulement, si les gens voyaient ce que je me dis lorsque je me retrouve tout seul, ils seraient tellement choqués. Pourtant, la seule chose que je veux, c'est rencontrer une personne qui saura m'aimer et auquel, je pourrais me blottir dans ses bras en tombant en larme. Parler enfin à coeur ouvert sur mes craintes et mon sentiment d'être le "mal-aimé". Cependant à l'heure actuelle, je me sens plus dans une impasse. Comme on le dit souvent,
"Comment peut-on t'aimer si tu ne t'aimes pas ?".
Puis moi je réponds,
"Comment voulez-vous que je m'aime si on ne m'aime pas à la base ?".
Je suis content qu'on nous ai donné le sourire, il me permet de cacher mes problèmes. D'ailleurs, dans la saison 4 de Desperates Housewives, je ne me souviens plus dans quel épisode précisément, mais Mary Aline Young parle à un moment donné du sourire, en quoi, on peut tous cacher nos problèmes à travers cette possibilité. J'ai eu l'impression de m'y retrouver, bon vous vous direz que vous aussi... donc voilà, nous nous y retrouvons tous en quelque sorte.
Je voudrais mourir (oui je le dis depuis plusieurs semaines et je suis encore là), mais le détail qui me retient, c'est ma mère. Elle a encore besoin de moi. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais je suis une présence importante pour elle comme fils, mais aussi comme écoute. Je suis comme toujours celui qui écoute et qui fait passer ses soucis après les autres. Je sais que mourir n'est pas la meilleur chose à faire. Mais après, je ne ressentirai plus rien. Je ne vivrai plus et on m'oubliera au fil des années. Tout sera fini... comme si ma vie était mise en attente, en pause, en stand-bye. Je me sentirai comme dans la descente d'un puits. Tout sera noir, je me sentirai léger et je saurai que c'est la fin... cette fin tant désirée.
Suis-je vraiment apprécié ? Suis-je vraiment aimé ? Ai-je vraiment des amis ?
Pourquoi m'oublie-t-on ? Pourquoi personne ne me remarque ? Pourquoi je me sens si peu aimé ?
Est-ce que je suis quelqu'un de mauvais ?
Vu que je n'ai personne à qui me confier... Autant parler à un trou
Pis (je me trompe peut être) en plus d'aller voir un psy (des fois ça marche pas toujours ce truc non? fin je sais pas j'y suis jamais allée) mais rien que le fait de parler avec des gens qui eux aussi le sont ça peut aider. Il y en a quelques uns sur cow. (si jamais tu veux des noms tu peux me le dire :p)
courage et n'oublie pas que mourir c'est inutile faut se battre, essayer en tout cas!
Bisous :)